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17/10/2020

Les Reliques de l'Eté

 
 
Quand ton Espoir chancelle
Soufflé par l'ouragan
 
Quand la Paix immortelle
se fane
comme d' anciens amants
 
Quand tes pensées s'engouffrent dans un puits
dément
 
Et que ton corps malade
 
succombe
 
au gré des tourments
 
 
Patiente encore un peu
 
Attends
 
la Renaissance
Prochaine
 
Elle te sourit déjà
 
en l'Etoile lointaine
 
Elle connaît ton angoisse
 
et sème
 
dans les plis de ton Cœur
 
les Perles du Bonheur
 
 
Regarde les forêts
où frissonne le Vent
 
Déjà les arbres laissent
tomber leurs mains de sang
 
Sans un cri
sans détresse
 
Ils s'abandonnent au Temps
 
Et perdent
 
leur crinière Vermeille:
 
Promesse du Printemps
 
Le sol est habillé d'un haillon rougeoyant
 
Les fênes et les glands
 
craquent
 
sous nos pas hésitants
 
 
Dans les sous-bois paressent
les biches et les faons
 
Et quand le soir revêt
la Campagne éplorée
 
d'un voile parfumé
 
de mauves et de fumée
 
le grand Cerf endeuillé brame à la clarté
 
de la brume diaphane
 
comme sa Fiancée
qui dans l'ombre lactée
 
épouse
 
d'un Baiser
 
caché mais passionné
 
les Reliques de l'Eté ...

20:40 Publié dans poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

02/11/2016

Eclair Souriant

Parfois levant les yeux au Ciel

Fixant l'azur serein d'Eté

Je sens comme un appel

Comme une Joie Promise...

 

 

Par delà les hivers

La pluie de ma jaunâtre Vie

Par- delà l es remords

l'obscure touffeur de l'Ennui

Un tremblement Intime me saisit

Un souffle tiède m'envahit

Un éclair de Confiance m'a souri

Je veux le capturer

 

Il est déjà parti...

 

 

Pourtant

 

le Par-fum de sa Bouche en méandres s’épanche

Nourrissant ma Terre d’acier

Telle une averse soudaine sur un étang asséché

 

Des Profondeurs...

 

un Murmure s' éveille puis circule

monte en Clame-heur et s’écrie:

 

 

 

Liberté

Liberté

 

 

 

Ose

Ose ta Vie!

 

 

N'aie crainte Suis ta route

Prends le large !

 

Je serai ton chemin

Ton vent

Ta pauvre Poésie

Ton lendemain Choisi...

 

 

 

L'onde apaisante s'atténue en Secret

 

 

 

Dans ma Nuit une Etoile s’élève

Elle tremble de me Re -con- Naître

 

 

- Viens viens

Garde moi!

Protège mon Enfance!

 

 

Elle s'éteint

Elle s'enfuit

 

J'ai perdu l'insouciance...

 

 

 

Je suis Ta Fiancée

 

Je guéris ton Espoir

En-Portant ton Passé“

 

 

- mais ma Mémoire est Morte

Mon Ombre ne dors plus

 

Ma Jeun-Esse s’enlise

Chaque déboire me tue...

 

 

Ecoute la Rumeur qui bruit dans l' Effeuille-ages

 

Respire la Saveur des collines sans Age

 

Vois la Lune Candide

Qui pleure ton Visage

 

Elle t'attend

Depuis les premiers Vents

 

Fidèle à sa Promesse

 

Elle garde ton Message“

 

 

- Je voudrais Ré- splendir

de son Espoir souffrant

 

 

Sois Fidèle et Patient

 

Reçois le Feu qui coule en t’Apaisant

 

Laisse le emporter

Tes soucis

Ta violente Imprudence

 

Bois ma tendre Lumière que perce ton Cœur fier

 

Laisse-la irradier ton rude et savoureux Pays

 

Laisse la envelopper

de ses Yeux Chatoyants

 

Tes montagnes de Nuit

 

Lève toi l'Aube est proche

Ouvre toi à mesure que j’Approche

 

Aie confiance

Regarde vers moi

 

 

 

Je Te garde Moi...

12:14 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

21/04/2016

Crépuscule amoureux

 

 

Je suis parti

Vers la grande forêt

En hâte et sans bagage

j' ai quitté mon village

Seul contre le vent

Dans la poussière des champs

j'ai traîné ma misère

 

Abattu fourbu

Je marchais droit devant

 

- A l'orée des grands bois

Seulement

Je poserai ma tête

 

J’ai traversé les plaines

Soutenu par un rêve

J’espérai la forêt

Habitée

De magie...

 

 

 

A mon pas preste et joyeux

Les arbres s'éveillant

Plissent leur rides tortueux

Les oiseaux curieux

Papillonnant autour de mes cheveux

Me guident

Sur des sentiers de mousse

Où les chevreuils s’ébattent au clair

De la lune rousse

 

Et je m'endors auprès d'une source limpide

Dans un treillis de lys et de fougères

Enivré par l'arôme

Des mauves digitales

 

Un chant comme l'aube se levant…

 

"cette voix si sauvage et si douce

Me rappelle

Mes blancs soleils d’enfance

Et les pluies étoilées de mon adolescence"

 

Traversant la pénombre bleue

Je suis

Ses échos langoureux

 

Soudain voici qu' Aurore

Irise

Mon regard audacieux

 

Un visage - Son visage

Illumine mon cœur d’un sourire charmant

Et radieux

 

En un instant

Je reconnais

Celle

Qui depuis toujours m'attend…

 

Ce n'est qu' un rêve

Et la forêt n'a rien de merveilleux

Mon cœur sec

n'entend pas le murmure

Des dieux

 

Je dois rentrer seul

Et usé…

 

Mais certain qu'elle m'attend

Celle qui connais

Mon pas

 

"Un jour je la verrai en ne la cherchant pas"

 

16:46 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0)