11/03/2015
promenade amoureuse
J'ai marché sur la colline embrumée. Les effluves langoureuses des arbres fruitiers m'embrassaient jusqu'au cœur, m'enveloppant de leur haleine chaude et câline. J'ai cueilli le fruit de la passion et goûté l'enivrante mélodie des arômes les plus fins et les plus langoureux.
J'ai pénétré dans la forêt humide et luxuriante. J'ai enfoncé mon pas dans la mousse fraîche et moelleuse et me suis allongé. La lumière chatoyante dansait sur les feuilles luisantes et les papillons flamboyants rythmaient ce ballet d'un vol délicat et festif. Des cris , des trilles, des chants se répondaient en une mélopée joyeuse et symphonique...
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Pourquoi la vie?
Pourquoi le rire quand tout nous invite à pleurer?
Pourquoi l'espoir quand l'horizon est barré de noir?
Pourquoi la charité quand la peur nous commande d'ignorer?
Pourquoi le chant quand notre cœur ne voudrait que gémir?
Pourquoi le tendresse quand notre corps nous crie "ne touche pas"?
Pourquoi l'amour quand la raison nous pousse à fuir toujours?
Pourquoi la vie s'il nous faut tous mourir un jour?
Pourquoi la foi...
quand nos prières s'enfoncent dans le silence...
Le silence... peut être l'unique réponse à tous ces pourquoi.
Le silence plein, total... peut être la seule chance d'entendre ou de sentir
l'appel de l'Autre,
qui n'est peut être rien de ce qu'on attend,
mais tout de ce qu'on espère...
22:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2015
Aimer
Chercher le long des nuits
la porte de ton coeur
brûler pendant des heures... des années
Toucher ta main tremblante
accueillir ta douleur
reconstruire sur un rocher pelé
la maison du bonheur
M'enfoncer avec toi
dans la nuit de la foi
perdre son équilibre...
retrouver l'harmonie?
Changer de vie
retrouver la douceur
s'émerveiller
Ouvrir son coeur
à l'amitié nouvelle
comme la rosée
scintillant dans nos obscures humeurs
Plonger jusqu' à l'insanité
se relever
et sans désespérer
laisser poindre en son sein
une étoile tremblante
mais toujours demeurante
S'offrir à l'impossible
rêve
partager
la promesse d'un printemps permanent
s'engager
endurer
le silence qui apeure
se livrer à l'oubli
Sentir contre son coeur
ton souffle offert
Noyer nos cris
dans une aveugle caresse
Attendre
sans fin attendre
que vienne la liesse
monter monter
puis chuter
jusqu'aux limbes
Patienter
quand l'orage nous presse
Se cacher se taire
quand brûle notre ivresse
Lâcher lâcher le fil
de nos pensées sanglées
Ressentir
cette joie qui m'attire
contre tes paumes mouillées
Ravir
au rythme de ton rire
le chant de la Beauté
O toi Beauté
flambant mes longs hivers
Toi
qui découvres les perles de ma nuit
Toi qui me secours
sans cesser
d'essayer
Toi
le soutien de ma fragile envie
Toi qu'épouse mon désordre
cet inassouvi
Tu te penches en silence
sur
le sombre écheveau
et de tes doigts fermes et joueurs
tu défais un à un
les lacis
de mes sanglots
O toi mon âme soeur
la moitié
de mon ombre
la peau de mes prouesses
et de mes pensées sombres
Toi dont l'intime vie
nourrit
mon corps contrit
Eclaire ma boue
entre
partout partout
Viens
Je te laisse la clef
de ma citadelle
elle était trop fortifiée
pour se rendre
Viens
entre dans son ventre
viens détordre mes cris
et dissiper
l'immense ennui
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