Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/03/2015

Pourquoi la vie?

Pourquoi le rire quand tout nous invite à pleurer?

Pourquoi l'espoir quand l'horizon est barré de noir?

Pourquoi la charité quand la peur nous commande d'ignorer?

Pourquoi le chant quand notre cœur ne voudrait que gémir?

Pourquoi le tendresse quand notre corps nous crie "ne touche pas"?

Pourquoi l'amour quand la raison nous pousse à fuir toujours?

Pourquoi la vie s'il nous faut tous mourir un jour?

Pourquoi la foi...

quand nos prières s'enfoncent dans le silence...

Le silence... peut être l'unique réponse à tous ces pourquoi.

Le silence plein, total... peut être la seule chance d'entendre ou de sentir

l'appel de l'Autre,

qui n'est peut être rien de ce qu'on attend,

mais tout de ce qu'on espère...

 

22:25 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

25/02/2015

Pourquoi les enfants aiment- ils jouer à cache- cache?

Tous les enfants jouent à cache-cache. Ils aiment qu'on les cherche, qu'on les trouve... Ils ont besoin de savoir que leur absence a de la valeur, la valeur de leur présence à leurs parents, aux proches et au monde.

Si au bout d'un certain temps ils ne sont pas trouvés, ils quittent leur cachette ou poussent de petits cris... le jeu doit obligatoirement se terminer sur des retrouvailles, et celles ci sont d'autant plus joyeuses que l'absence fut longue.

Les enfants ont besoin d'être rassurés, ils ont besoin régulièrement que leurs parents et leurs proches leur montrent que leur existence a du prix à leurs yeux, et que ce prix est inestimable.

Qu'en est-il des adultes? En grandissant, les enfants découvrent que s'ils sont aimés par leurs parents, cela ne fait pas d'eux le centre du monde; qu'il existe d'autres personnes, des frères ou des sœurs, des amis qui ont aussi besoin d'amour et d'attention, et que eux aussi, ces futurs adultes peuvent concourir à bâtir cette cité de l'amour, en donnant de leur temps et d'eux même à leur entourage. C'est là que commencent les difficultés...

 Si le plus souvent les enfants qui donnent d'eux même rencontrent de l'amour et de l'affection, il arrive inévitablement qu' ils ne reçoivent que de l'indifférence voire de la haine en retour. En effet, certaines personnes n'ont pas eu la chance de grandir dans un environnement sain et rempli d'amour. A la place de gestes de tendresse, ils ont reçu des brimades, voire des coups. Ils ont été blessés, et cette blessure est d'autant plus vive et douloureuse qu'elle n'a pas été soignée par le pardon. Il est difficile de s'aimer entièrement, si l'on n'a pas ressenti l'amour inconditionnel de ses parents. Et qui l'a entièrement ressenti?

 Qui n'a jamais été identifié à une bêtise, une mauvaise action? Qui  a toujours entendu: " ce que tu viens de faire est mal", "mais ton cœur est bien plus grand que ce mal et je sais que tu as suffisamment d'amour en toi pour te corriger", ou " mais cela ne te ressemble pas, tu vaux beaucoup mieux que ça"; car grande est la tentation de faire l'amalgame, d'associer l'être au faire, et de dire des choses comme: " t'es méchant, idiot, etc" c'est à dire de stigmatiser le personne au lieu de juger seulement son acte.

Du coup, inévitablement, on en vient à repousser ses "mauvais penchants" dans les replis de notre inconscient, car on ne s'aime pas entièrement, avec sa part de lumière et d'ombre, de force et de faiblesse.

Et alors on évite certaines personnes, car elles nous ramènent à notre propre faiblesse, à nos propres défauts, cette part d'ombre qu'on refuse d'accueillir en soi, qui nous inspire du mépris et de la peur, mais qui pourtant nous révèle que notre être tout entier est placé sous la lumière de l'Amour divin. Pire: nous refusons à certaines personnes l'accès à notre cœur, mais paradoxalement n'arrivons pas à supporter que d'autres fassent la même chose.

D'où un climat de méfiance voire de peur, de mépris, voire d'indifférence ou de haine, et tout cela mêlé à de l'amour, de la reconnaissance, et de l'admiration, qui sont les penchants naturels de l'enfant qui demeure en chaque adulte.

Et c'est pourquoi la recherche de l'âme sœur se fait si ardente et si exigeante, car elle repose sur notre soif d'un amour inconditionnel que seul un être entièrement bon et transparent à lui même peut donner, un être parfait: Dieu. On cherche on recherche l'amour d'autant plus  qu'on a besoin qu'il nous recherche et nous trouve. On a pour la plupart d'entre nous perdu ce sentiment d'être unique et irremplaçable aux yeux des autres, et pourtant nous le sommes, aux yeux de Dieu et de tous ses amis. Oui, on ne cesse de chercher et de courir après l'amour, mais savons nous nous laisser trouver par lui, comme tel enfant qui attend dans le silence, sûr que, pendant cette partie de cache-cache, sa mère finira par le retrouver.

Car dans notre relation avec cet amour absolu qu'est Dieu, il n'est pas tant besoin de le chercher que de se laisser trouver, d'appeler que d'écouter, de courir que d'attendre. Et de même que l'enfant aime se cacher dans un lieu fermé et obscur (tel une armoire) et que l'adulte commence  par rechercher dans ces mêmes endroits, c'est dans les replis les plus sombres de notre âme que le bon Dieu se plaît à nous rechercher en premier, dans cette part malade et fragile qui parfois demeure inconnue de nous, car elle nous faisait peur et qu'on l'a plongée dans les ténèbres de l'oubli et du mépris.  

 

Oui apprenons, réapprenons comme l'enfant à jouer à cache -cache avec Dieu, pour l'accueillir dans ce que l'on n'a pas su accueillir, afin que, transformés par sa lumière nous devenions transparent à nous même, pour aimer Dieu, nous-même et nos proches aussi bien que Dieu nous aime!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

09/02/2015

Aimer

Chercher le long des nuits

la porte de ton coeur

brûler pendant des heures... des années

Toucher ta main tremblante

accueillir ta douleur

reconstruire sur un rocher pelé

la maison du bonheur

M'enfoncer avec toi

dans la nuit de la foi

perdre son équilibre...

retrouver l'harmonie?

Changer de vie

retrouver la douceur

s'émerveiller

Ouvrir son coeur

à l'amitié nouvelle

comme la rosée

scintillant dans nos obscures humeurs

Plonger jusqu' à l'insanité

se relever

et sans désespérer

laisser poindre en son sein

une étoile tremblante

mais toujours demeurante

S'offrir à l'impossible

rêve

partager

la promesse d'un printemps permanent

s'engager

endurer

le silence qui apeure

se livrer à l'oubli

Sentir contre son coeur

ton souffle offert

Noyer nos cris

dans une aveugle caresse

Attendre

sans fin attendre

que vienne la liesse

monter monter

puis chuter

jusqu'aux limbes

Patienter

quand l'orage nous presse

Se cacher se taire

quand brûle notre ivresse

Lâcher lâcher le fil

de nos pensées sanglées

Ressentir

cette joie qui m'attire

contre tes paumes mouillées

Ravir

au rythme de ton rire

le chant de la Beauté

O toi Beauté

flambant mes longs hivers

Toi

qui découvres les perles de ma nuit

Toi qui me secours

sans cesser

d'essayer

Toi

le soutien de ma fragile envie

Toi qu'épouse mon désordre

cet inassouvi

Tu te penches en silence

sur

le sombre écheveau

et de tes doigts fermes et joueurs

tu défais un à un

les lacis

de mes sanglots

O toi mon âme soeur

la moitié

de mon ombre

la peau de mes prouesses

et de mes pensées sombres

Toi dont l'intime vie

nourrit

mon corps contrit

Eclaire ma boue

entre

partout partout

Viens

Je te laisse la clef

de ma citadelle

elle était trop fortifiée

pour se rendre

Viens

entre dans son ventre

viens détordre mes cris

et dissiper

l'immense ennui

 

21:09 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0)