16/01/2013
réflexion de saison
Rechercher la perfection n’est ce pas nuire à sa nature humaine : fragile et imparfaite ?
La seule perfection que l’homme peut viser sans se nuire est la perfection de l’Amour.
Et la perfection de l’Amour ne consiste –t-il pas en ceci : s’aimer et aimer son prochain tel que l’on est, avec ses qualités et ses imperfections.
Cela ne signifie aucunement qu’il faille renoncer à s’améliorer et se laisser « en friche ».
Il nous faut, et ceci devient même un devoir (qui nous rend libre) s’occuper de son jardin, le cultiver et en faire profiter nos proches, si on veut être heureux ( car telle n’est pas notre vocation ?).
Cependant, le jardin de notre « être » ne sera jamais parfait (au sens de « totalement accompli »). Et c’est souvent les recoins les plus singuliers, les plus oubliés, ou les plus sauvages de ce jardin qui peuvent nous procurer le plus de joie. Un coin de forêt orientale dans un jardin à la française ou une allée régulière dans un parc romantique peuvent nous rebuter ou, au contraire heureusement piquer notre curiosité. Et si nous savons les accueillir comme ils sont, dans ce qui nous dérange, dans ce qui nous émeut, nous pourrons nous y promenant y apprécier l’ombre apaisante ou la fraîcheur vivifiante.
Si nous l’avons délaissé, s’il nous semble chaotique, envahi de mauvaises herbes, n’oublions pas que de belles et bonnes graines dorment souvent près des broussailles les plus épaisses : de même que les orties ont tendance à pousser sur les ruines.
Si nous le travaillons sans cesse, n’ayant d’autre but que de le conformer à notre volonté, il aura tendance à produire moins de fruits et à se fragiliser, pire, il développera des plantes vivaces en surnombre, déréglant l’équilibre de notre jardin. Et plus notre lutte contre ces herbes sera ardente, plus celles-ci résisteront.
Pourquoi tant de peine, alors qu’un soin attentif au rythme des saisons permet aux plantes potagères de prendre racine lentement et de s’épanouir…
19:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2010
visage
Dis moi
quel est on vrai visage
Celui qui pleure quand
tu me souris
frémit
de la joie que je puise en tes larmes
sage paysage
défiant les "vies-sages"
jardin fleuri
au vent de folle enfance
arbre tissu d'ombre et d'espérance
00:39 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
rêve déchu
Elle avait le mystère
d'un sourire ombragé
Illuminant mes rèves
seule
alanguie
me berçait
de sa bouche fleurie
J'effleurait
tremblant
son corps épanoui
n'embrassant que la mie
de mon vieil édredon!
00:12 Publié dans poésie | Lien permanent | Commentaires (0)