chant de Noël

Ils ont voulu éteindre nos étoiles

déchirer de nos mâts les grand-voiles

ensevelir notre or au profond de la mer

et ternir nos sourires dans leurs masques de fer

Ils ont voulu briser notre jeunesse

étouffer en hurlant la voix de la Promesse

humilier le courage de 'la petit' souillon'

en arrachant de sa main les jolis brouillons

Ils ont voulu maudire notre faiblesse

"nettoyer" dans le sang les poètes en détresse

marquer de leur colère le front d'enfants prodigues

dépasser dans leur cours les lents à l’œil candide

Mais ils ne pourront pas éteindre notre élan

Non ils ne pourrons jamais vaincre le talent

de tous les petites gens qui veillent secrètement

car leur discours de mort s'évente comme l'encens

et leurs actes 'splendides' s'effritent dans le temps...

Oui la victoire est à ceux qui viennent humblement

offrir au Roi des Cieux leur plus chaud vêtement

N'oublions plus la Nuit qui vit naître la joie

de voir puissants et sages vénérer le Petit

Cette nuit c'est Noël et c'est un jour de paix

où nous nous efforçons oui de pardonner à nos juges

Et ce chant c'est la Vie qui s'approche tout près

pour toucher tous les cœurs

des plus durs aux plus vrais!

Joyeux Noël à tous!!! 

IL y a un enfant

" IL y a un enfant"

IL y a un enfant qui
marche
les yeux rivés au ciel

Son regard se perd dans
les feuillages

Seul avec les arbres
il parcourt les méandres
pointus

des branchages

Il voudrait y grimper

s' Y fixer

dans un rai de lumière 

figé

tel un saint de vitrail

Sur la route un
Gros Caillou

toque 
à 
sa rêverie



amusée

Sa Maman 
lui sourit...

" Regarde droit devant"

lui souffle
son Regard charmant

Ah! Qu' il est difficile

de suivre

Les précieux conseils de

nos parents.

A trop scruter le ciel

Je suis tombé dans un puits

J'y ai perdu

le Sang

et le goût des saisons

J'ai erré hors du temps
à perdre la raison

J' aperçois maintenant

comme un point dans 

La NUiT

COurage!

me dit l'enfant...

" Déjà le ciel se 

dore

des promesses

de l' Aurore

le chant des tresses ( brouillon..)

Par la terre espérant

où l'hiver se tricotte

dans le froid qui picotte

un précieux chandail blanc

 

Quand les jardins exhalent

mille soupirs en fleur

qui dispersent la peur

du printemps encore sale

 

Et que l'été si mûr

pénêtre en tous les coeurs

des fruits de sa douleur

la patiente figure

 

Lorsque l'automne en flammes

perd ses larmes de sang

aux caprices du vent

qui embrasse ma Femme

 

Je veux crier la Vie

la crier ardemment

au sein du Beau Pays

                   

        que j'attends...